Compagnie de Chasse
de Bure & Hunolstein
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Escapade au Portugal
Commentaires fermés sur Escapade au PortugalEn février 2019, la Compagnie de chasse de Bure & Hunolstein a organisé
une escapade pour participer à des Monteria au Portugal.
Une belle semaine sous le soleil avec une jolie récolte de trophées
pour Renzo et Laurent

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Entre poisson et sanglier
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Pour notre nouveau partenaire Abilio, ce mois d’Avril ne commence pas comme les autres.Désireux de se rendre un peu à l’affut avant de repartir pour six moins dans son pays, notre ami décide de braver la tempête et de se rendre en forêt au cas où un sanglier voudrait mourir.
Premier soir au mirador, heureusement fermé, la tempête, pluie et rafales de vents perturbent la soirée, lorsqu’un arbre se déracine et tombe à moins de cinq mètres du mirador. Quelle peur ! Vite à la maison.
Pas grave, j’y reviens le lendemain 1er avril se dit-il, oui mais c’est le jour du poisson, alors rien vu !
Le lendemain, le revoilà, çà finira bien par payer. Hé oui, 20 heures 30, une dizaine de sangliers arrivent. Il attend, hésite et se dit : je vais tirer le dernier arrivé, c’est un mâle qui doit faire dans les 35 Kg..
Le coup retentit, l’animal hurle. C’est touché, mais le sanglier s’enfuit à pleine vitesse dans les broussailles. Armé de sa lampe de poche, Abilio inspecte la zone. Il y a du sang bien marqué au sol et sur les arbres, mais la nuit tombe et difficile de s’aventurer dans les fourrés. Un coup de fil au président et le rendez vous est fixé au lendemain 9 heures pour la recherche.
Vendredi saint 3 avril, quatre gaillards arrivent sur les lieux du crime. Inspection de la zone, relevé des indices et empreintes, l’enquête commence. Le sang est bien présent et en grande quantité. L’ animal ne doit pas être loin il marque les arbustes assez haut. Après 100 mètres de recherche et un quart d’heure plus tard, la bête est retrouvée gisant sur le sol, une balle en pleine poitrine.
Cependant, indice bizarre, comment ce sanglier a fait pour continuer à se nourrir durant le nuit. En effet de 35 Kg il est passé à 70 Kg en mourant. Ce beau mâle sera toutefois embroché et mangé avant l’été.
Le tireur, heureux, fût félicité par le président et promis de manger du poisson pour ce vendredi saint.
Bravo Abilio et bienvenu dans l’équipe.
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L’évènement du siècle
Commentaires fermés sur L’évènement du siècleEn ce jour de grâce 30 juillet de l’an 2011, un miracle s’est produit en forêt de BURE.

Comme à l’habitude, plusieurs comparses se retrouvent au chalet pour une soirée d’affut. Parmi eux, un retraité qu’il est difficile de déloger de son antre de Gandrange, tant la pluie, le soleil, le froid ou le chaud lui font peur. Bref, après quelques grillades, le traditionnel rosé et un côte du Rhône gouleyant, il devient difficile de pousser le sexagénaire à se lever de table pour aller en forêt. N’ayant plus le choix, il est déposé près d’un mirador où en principe il ne pense rien tirer, bien que chevreuils et renards sont souvent au rendez vous.
20 heures 35, le voilà enfin installé confortablement, le côte du Rhône faisant son effet, la somnolence le gagne. A peine une demi heure plus tard, il entr’ouvre un oeil pour voir s’il ne fait pas déjà nuit. Oh surprise, devant lui, à une vingtaine de mètres, un sanglier suicidaire le regarde.
Comme un mois plus tôt où il avait admiré un magnifique solitaire, sans le tirer de peur de le charger tout seul. Il se dit que cette fois, il fallait bien lâcher une balle pour ne pas se faire charrier par les copains. Il empoigne d’une main ferme sa carabine qui n’a pas tiré depuis 40 ans, se demande si la balle qui a le même âge va bien partir et place l’animal au centre de la croix de sa lunette poussiéreuse.
Je vais attendre que la bête se tourne bien sur le côté pense t’ il. Aussitôt, le petit mâle de 40 Kg s’ exécute. Sans doute avait il trouvé là le moyen de se suicider. » PAN « , l’impact est sanglant, le cochon touché en pleine poitrine s’effondre net, battant des quatre pattes. Notre retraité surpris par sa réussite se réveille brusquement, descend les échelons du mirador quatre à quatre et court vers l’animal le poignard à la main. Il ne veut pas qu’il se sauve maintenant, mais l’animal est bel et bien mort.
Vidé, tiré sur le chemin, il attend tranquillement que la nuit tombe pour qu’on vienne le chercher. Les copains l’ont bien entendu tirer, mais à cette heure là, ce devait être un renard manqué. Quelle surprise de voir le bel animal au pied de notre partenaire, prêt à être chargé dans un coffre. Le mot fut passé dans toute la forêt et il eut même droit à la bise du président.
Nous sommes tous heureux pour lui et souhaitons à sa carabine de ne pas être obligée d’attendre 2051 pour tuer à
nouveau.Bravo et waldmannsheil Alain, tu sais ce qu’il te reste à faire
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Les joyeux retraités
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